Quand rap et 7ème art fusionnent, il en résulte le banger « Wes Anderson » signé Slimka
Fer de lance de la scène hip-hop romande, Slimka compte à son actif plusieurs morceaux référence à l’image de « Wes Anderson », dont le clip est tout aussi perché que le son.
« Et le bail est symétrique comme Wes Anderson »
Paru le 31 mars 2017, le premier projet de Slimka, « No Bad Vol.1 » témoignait déjà de l’étendue artistique de celui qui a récemment raflé un Swiss Music Award du meilleur artiste romand. Crédité à la production sur quatre pistes de l’EP, Varnish la Piscine ne s’est pas uniquement contenté de peaufiner l’aspect instrumental du titre « Wes Anderson ». Présent en tant que featuring, ce dernier est également à l’origine de la thématique du morceau, ayant fait découvrir l’univers du cinéaste texan à Slimka. Pour rappel, les films de Wes Anderson se caractérisent par un style visuel singulier : plans symétriques, décors élaborés, longs plans en poursuite et palette de couleurs vives. Les longs-métrages « La Vie Aquatique », « Moonrise Kingdom » et « The Grand Budapest Hotel » sont aujourd’hui considérés comme des œuvres cultes. C’est après avoir visionné certains de ces classiques que l’Xtrm Boy a déterminé la direction artistique qu’allait prendre le morceau…ainsi que le clip qui l’accompagne.
Le cachet Varnish
Une dizaine de jours en préambule de la sortie officielle de son EP, Slimka a dévoilé le visuel complètement barré de « Wes Anderson ». Le pitch ? Deux protagonistes sont envoyés en mission par une mystérieuse agence secrète afin d’appréhender un dangereux criminel capable de ralentir le temps. Du Varnish dans le texte. Guère étonnant quand on sait que le script est tout droit sorti de l’imagination fantasque du producteur helvétique, prémices de ses futurs métrages « Les Contes du Cockatoo », « Ce Lac a du Succès » ou encore « Salvia Rosmarinus ». On notera les nombreuses références au style du réalisateur américain, dont un superbe plan symétrique à partir de 1:35. Encore aujourd’hui, « Wes Anderson » reste l’un des titres les plus iconiques du membre de la SuperWak Clique, en raison de son refrain entêtant et de sa prod’ aux boucles de piano hypnotisantes. Preuve en est que, sept ans avant de devenir le Grand Mystico, Slimka connaissait déjà la recette des hits.
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