Komaï, le kickeur du 1800

Son collectif TVDZ, ses débuts aux open mic, son attrait pour le rap américain, portrait de l’artiste veveysan Komaï.

Tout Vient Du Zoo

« Notre force à Vevey c’est l’authenticité. On dépeint l’ordinaire dans nos textes, on ne s’invente pas de vie ». Afin d’inaugurer cette seconde salve de freestyles estampillés Le Flow, direction Vevey, ville d’artistes dont la scène hip-hop se démarque drastiquement de celle des autres métropoles romandes. Parmi ses plus fidèles représentants, Komaï, kickeur hors pair qui a longtemps sillonné les open mic de la Riviera avant de se lancer en groupe puis en solo dans le rap. Plus jeune, il est rapidement matrixé par les sonorités US : « Je me souviens qu’avec mon frère, on écoutait énormément l’album « The Massacre » de 50 Cent, mais le son que j’ai réellement saigné c’est « Next Time » de Gang Starr ». Figure des collectifs TTX et Scred Kartel, le mc rejoint le crew TVDZ (Tout Vient Du Zoo) en 2015 lorsqu’il fait la connaissance des autres membres à savoir Tyler l’As, MEGA, Zaiko, Grand Petit, B18 & YoungCamb : « Avec les gars, on a connecté direct car on a la même mentalité : « faire du son et tout casser en live ! ».

Le 1800 dans le sang

En parallèle des nombreuses scènes qu’il crame avec le collectif, Komaï sort son premier projet solo « MEUSSIEUR » début 2021. En guise de carte de visite, six titres dont le combo refrain entêtant / flow percutant ne laisse pas indifférent. Par la suite, le veveysan s’est fait remarquer via ses freestyles pour Couleur 3, Red Bull Switzerland et SRF avant de libérer son deuxième EP « SUPERDRY » un an plus tard. Bien qu’il soit plutôt discret en matière de featuring, le rappeur n’écarte pas cette possibilité si l’opportunité se présente à l’avenir : « Mon seul critère, c’est que l’univers de l’artiste match avec le mien. Par exemple ce que proposent Empty7, Mairo, Daej Phantom ou encore Jar Pacino ça me parle de fou ». Avis aux principaux concernés donc. Pour 2025, Komaï prévoit d’autres singles, de la sape 12/30 et évidemment, toujours plus de scènes à casser en live.

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